Maxime Chattam

l'âme du mal (1er de la trilogie)
In tenebris (deuxième)



Photos : Amazon

Brrrrrrrr âmes sensibles s’abstenir.

Celles et ceux qui pensaient que Patricia Cornwell allait déjà loin dans l’horreur avec Kay Scarpetta ne doivent pas lire Maxime Chattam. Je viens de lire ces 2 là.



Les personnages sont très bons, le suspense haletant, le rythme soutenu. C’est du très très bon thriller. Toutefois pour moi c’est trop violent, trop sanglant, surtout trop horrible. T E R R I F I A N T . Patricia Cornwell ou Katy Reichs peuvent aller se rhabiller, c’est du livre pour enfants à côté. Ne comptez pas sur moi pour un steak tartare ce soir.

Citation :

l'éditeur pour In tenebris a écrit:
Des dizaines et dizaines de personnes ont disparu à New York dans des circonstances étranges. La moitié d'entre elles n'a pas été retrouvée. Julia, elle, l'a été. Elle est découverte vivante, scalpée dans un parc. Sa photo figure au milieu d'une soixantaine d'autres … Jeune détective à Brooklyn, Annabel O'Donnel prend l'enquête en main, a par Joshua Brolin spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de New York ? Et si Julia avait raison ? Si c'était le diable lui-même ?

Le prochain sortira le 07 avril 2005 mais pas pour moi

Citation :

Le sang du temps nous entraîne dans un voyage inoubliable, depuis les étranges rondes de nuit du Mont-Saint-Michel jusqu'aux mystères terrifiants des tombeaux égyptiens, avec la peur aux trousses

J'ai adoré Maxime Chattam : excellent mais comme tu dis un peu violent ! Dérangeant parfois même.

J'ai hâte de découvrir son dernier roman

Pour Kscades, je te confirme que Maxime Chattam est bien français.
Il est né en 1976 dans le Val d'Oise et il a passé son enfance en France et aux Etats-Unis (Portland). source polars au féminin

Je viens juste d'acheter le dernier volet de la trilogie "Maléfices", je ne l'ai pas encore commencé (pas encore fini le livre de Robert Ludlum) mais j'espère qu'il est aussi bien que les 2 premiers.


Cindy

Cindy pour l'info. Ca me laisse muette Et bien enfin un francophone dans la cour des grands. Tu nous diras si le dernier est aussi violent que les 2 précédents.

J'ai lu les 3 volets : et j'ai une petite préférence pour le 1er qui m'a réellement marqué.

Mais l'ensemble est vraiment très bon. Trop fort même !

Alors Cindy, as tu fini Maléfices ?? qu'en as tu pensé ??

même pas encore commencé!

Je n'ai pas beaucoup de temps pour l'instant et grâce à vous je suis en train de découvrir Ken Follet (le troisième jumeaux, )

Mais quand ce sera fait je vous donnerai mon avis.


A bientôt

Cindy

J'ai acheté le 1er volet Dès que je termine le livre que j'ai commencé , je l'attaque

Je viens de le commencer, j'aime beaucoup

Ca y est je l'ai fini : je me suis régalée

Coucou,

J'ai fini "Maléfices", il est vraiment aussi bien, même peut être mieux que les 2 premiers tomes de la trilogie.

Bref,


Et dire que la trilogie est déjà finie! Me reste plus qu'a lire "le sang du temps", j'espère qu'il sera aussi bien.

Si quelqu'un l'a déjà lu, de me donner votre avis.

Bonne soirée

Cindy

Est ce qu'il est aussi violent que les premiers ???

J'ai pas trouvé le 1er très violent moi En tout cas je vais acheter les 2 suivants

Je dirai comme Laurence, j'ai pas trouvé les 2 premiers violents mais si ça peut t'aider le troisième est du même genre que les 2 premiers.

Cindy

Cindy.

Pas violent ? C que je ne me rappelle pas bien ? Il n y a pas des gens dépecés dans un des 2 ??

Si on leur coupe les bras Mais bon ce n'est pas décrit en détaille comment c'est découpé Les détailles ne sont pas sordides par rapport à d'autres livres.

vu comme ça

Avant de se voir reconnu au travers de sa "trilogie du mal" , Maxime Chattam avait sorti un premier roman sous un pseudonyme ("Maxime Williams") qui a gagné un prix de littérature au festival de Gerardmer et qui va être réedité à l'automne sous son vrai nom "Le cinquième régne"... C'est un peu plus tourné vers la SF comme son dernier.


Je vous ajoute le lien du site officiel de l'auteur que j'adore également.
http://www.maximechattam.com

Mes enfants m'ont offert le dernier "le sang du temps".

La fête des pères est passée par là ?

C'est cela Anne...

Je viens d efinir "le sang du temps"... J'ai été un peu déçu...



http://www.magic-blog.com/ludopapa/index.php?id_article=14975

Bonsoir Ludopapa,


Le sang du temps n'est pas à la hauteur de la trilogie le précédent ? Pas aussi bien tourné ?

Pourrais-tu nous expliquer pour quelle(s) raison(s) ce roman t'a déçu, SVP ?
Merci !

Et bonne soirée !

Tout était expliqué dans l'avis que j'ai écrit à ce sujet à condition que je ne me trompe pas d'URL...

http://www.magic-blog.com/ludopapa/index.php?id_article=14975



Edité par Anne pour ajouter :

Ludopapa a écrit:

*** Mon avis***

Après une trilogie du mal d’un niveau soutenu, Maxime Chattam, place la barre haut et l’abandon pur et simple des héros qui lui ont permis d’acquérir la popularité représente un risque supplémentaire sans nul doute vis à vis de ces fans.

On ne saurait lui tenir trop rigueur de cela : après une dizaine d’aventures des héros adulés comme Kay Scarpetta (Patricia Cornwell) ou Harry Bosch (Michaël Connelly) ont un peu perdu de leur attraits et leurs lectures devient routinière quoique toujours agréable; néanmoins la sortie de ce nouveau roman se voit quelque peu entaché par un certain nombre de coïncidences…


Sur le site internet officiel de l’écrivain, on apprend que « Le sang du temps » n’est pas le roman originellement prévu pour succéder à « Maléfices » et que son édition cette année résulte de la volonté de Maxime Chattam à ne pas manquer à sa parole de sortir un roman tous les ans…

De fait le livre est effectivement moins épais…Un peu moins de 400 pages.

L’écrivain qui aime à expliquer ses processus de travail allant même jusqu’à expliquer que « Le sang du temps » est avant tout une transition entre ses livres passés et ceux à venir.

Son intrigue, autour d’un journal intime mélange un récit « historique » et un autre se déroulant dans « le présent » (Ici, c’est un futur proche : l’automne 2005), en ayant recourt à une énigme de cryptologie (Le carré de Polybe).

Le genre est plutôt en vogue avec entre autre la sortie en version poche du « Da Vinci code », du nouveau Dan Brown (« Ange et démons ») et d’autres romans de la même veine (pour ne donner qu’un exemple : « La régle de quatre » d’Ian Cadwell et Dustin Thomason (également chez Lafon)).
Il faut néanmoins reconnaître que ces histoires ont toujours été une source d’inspiration et ceci bien avant le succès du "Da Vinci code", dont l’adaptation cinématographique est déjà en cours (Cf « Le huit » de Katherine Neville, ou bien « Club Dumas » d’Arturo Pérez Reverte).

Sur la couverture apparaît une pyramide égyptienne de façon plus ostensible plutôt que le Mont Saint Michel qu’on a bien du mal à discerner, l’une des destinations faisant sans aucun doute plus rêver que l’autre… Même si la majeure partie du roman se déroule là-bas, on a pourtant eu de cesse de vanter que c’était le premier livre de l’auteur se déroulant en France !

L’Egypte a souvent été le théâtre de thrillers ou récits policiers, d’Agatha Christie (« Mort sur le nil ») à Serge Brussolo plus récemment (« Les prisonnières de pharaon »).
Dans les passages en question se rapportant au Caïre de l’entre deux guerre, on est plus amené à comparer avec la première référence qu’avec la seconde, quoique la volonté de Chattam à introduire des éléments issus du fantastique dans son livre, de même que l’ambiance paranoïaque décrite, amène à nous tourner vers les œuvres de l’auteur français(dont il dit par ailleurs être fan) dont l’héroïne de « Le Sang du temps » porte le même nom que l’ymagière de « Pélerins des ténèbres » et « La captive de l’hiver ».

Parmi les autres influences possibles, on pourra aussi s’interroger sur l’apport éventuel de Bernard Werber, qui aime également les « jeux de logiques », ainsi que les récits parallèles finissant par se rejoindre de façon inattendue, dans sa trilogie des fourmis par exemple; les deux écrivains sont de la même « génération ».

On peu également voir une certaine ressemblance avec le style de Jean-Christophe Grangé (« La ligne noire ») notamment dans les descriptions se rapportant aux scènes de crimes assez crûes et qui tranchent avec le reste du récit, plus pondéré.


Des éléments qui se sont confirmés pour moi à la lecture de « Le sang du temps », roman qui m’a beaucoup moins emballé que les précédents. Je me suis surpris à le lire « calmement », non sans il est vrai un certain plaisir, mais celui ci beaucoup moins fort que l’émotion ressentie lors de la découverte des thrillers mettant en scène Joshua Brolin et Annabel O’Donnel.

Maxime Chattam arrive à inverser la tendance au moment de la conclusion de son livre : c’est vrai que j’ai dévoré les 50 dernières pages, non sans une certaine déception là encore au final…

Il apparaît très vite que le personnage de Marion (dont on ne connaît même pas le nom de famille !) et sa situation ne sont ni plus ni moins que des faire valoir. Tout du moins, le style du récit fait que l’on se désintéresse assez vite de son cas, pour ne s’intéresser qu’à l’histoire ayant pour héros Jeremy Matheson et la série de meurtres d’enfants qu’il cherche à élucider, dont le coupable pourrait être d’origine surnaturelle.

L’auteur a choisit d’englober tout cela dans une réflexion en rapport avec les livres et l’évasion qu’ils peuvent procurer. La jeune femme qui s’avère être la lectrice semble s’intéresser plus au sort du héros du journal intime qu’elle a trouvé qu’à ces propres déboires.

Le personnage de Matheson, dont la psychologie donne l’occasion à l’auteur d’explorer une fois encore son sujet préféré : « le mal », a de suite la préférence. On regrette que le récit ne soit pas axé que sur cette partie avec les développements adéquats.
D’autant que tout comme Marion, on en arrive à trouver la façon de rapporter l’histoire assez étrange : Chattam ne restitue pas des extraits du journal du détective, mais choisi d’en faire un récit à la troisième personne du singulier qui évidemment ne correspond pas à la retranscription exacte de ce qui est lu « laborieusement » par l'héroïne (on a l’impression d’y passer moins de temps qu’elle…).

La fin « singulière » (terme employé par Chattam lui-même dans sa postface) paraît de ce fait quelque peu ironique et nous amène effectivement à nous interroger sur la notion de Vérité.

Au final, un roman qui m’a déçu dans le sens où on peut sentir dans son intrigue un réel potentiel (comme le laisse entendre la fin) qui a peut être été mal exploité à mon sens, par des obligations personnelles et éditoriales.