L’algérie de 1950 à1960, Jonas a 10 ans quand commence ce roman, son père a perdu sa terre et va à la ville pour refaire sa vie ; après plusieurs échecs, il confit son fils à son frère qui est pharmacien.
Jonas va vivre à la mode Européenne, mais de l’école à sa vie d’adulte, on sera lui rappeler qu’il est un Arabe. La majeure partie de ce livre raconte les belles années, avant la guerre d’indépendance où Jonas et ses amis, Fabrice, Jean Christophe, André et Simon grandissent et découvrent l’amour dans cet Algérie des quartiers chics. Mais il y a aussi les lieux sordides où vivent les Arabes dans la frange loin des beaux quartiers.
La beauté de ce roman vient de cette ambiance si bien décrite d’une Algérie coloniale riche et prospère. Même si les deux peuples Européen et Musulman cohabitent, il reste des codes à respecter, tout n’est pas permis malgré un semblant d’intégration de certain Algérien à la mode Française.
Yasmina Khadra a un belle plume, il sait peindre cette Algérie paradisiaque, mais aussi parler de la guerre sans préjugé en donnant les bonnes raisons aux deux parties, l’un est fier de son pays qu’on lui a volé et l’autre, l’est du travail qu’il a accomplit pour créer une pays riche et productive. C’est que j’aime dans ses histoires, la poésie des mots, la peinture des paysages avec une histoire touchante sans a priori malgré les sujets délicats.