Douglas Kennedy - A la poursuite du bonheur

clauclau a écrit:

Terminé depuis quelques jours.

J'ai eu du mal, au début, je me suis dit " zut, encore une petite histoire d'amour à l'eau de roses, style pauvre jeune femme réduite à servir homme et enfants.."

Et puis le seconde partie m'a réconciliée avec cette oeuvre

j'ai adoré l'analyse des pesanteurs de cette société, la peinture de la société " bien pensante, moralisatrice ( qui, soit dit en passant, sévit aussi chez nous ) et surtout j'ai été passionnée par l'évolution des personnages, et de leurs liens.

Le personnage de Sara qui me semblait plutôt antipathique, pleurnichard et lâche, est devenu, au fil des pages, plus attachant et plus complexe.

La fin m'a séduite! cette ouverture vers une nouvelle vie, cette femme qui , enfin, ose partir à la découverte d'elle même , pour moi c'est la meilleure fin qui soit.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, mais ça ça n'a rien de nouveau...

mon commentaire se rapportait à une autre oeuvre de
kennedy " les charmes discrets de la vie conjugale"...

clauclau a écrit:

clauclau a écrit:

Terminé depuis quelques jours.

J'ai eu du mal, au début, je me suis dit " zut, encore une petite histoire d'amour à l'eau de roses, style pauvre jeune femme réduite à servir homme et enfants.."

Et puis le seconde partie m'a réconciliée avec cette oeuvre

j'ai adoré l'analyse des pesanteurs de cette société, la peinture de la société " bien pensante, moralisatrice ( qui, soit dit en passant, sévit aussi chez nous ) et surtout j'ai été passionnée par l'évolution des personnages, et de leurs liens.

Le personnage de Sara qui me semblait plutôt antipathique, pleurnichard et lâche, est devenu, au fil des pages, plus attachant et plus complexe.

La fin m'a séduite! cette ouverture vers une nouvelle vie, cette femme qui , enfin, ose partir à la découverte d'elle même , pour moi c'est la meilleure fin qui soit.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, mais ça ça n'a rien de nouveau...

mon commentaire se rapportait à une autre oeuvre de
kennedy " les charmes discrets de la vie conjugale"...

Pourtant, il y a bien une Sara dans ce livre là! (je trouvais aussi bizarre que tu dises que la Sara de ce livre soit pleurnicharde!)

mon grand âge et l'état de mon cerveau ( de blonde qui plus est.... ) explique ma confusion............

clauclau a écrit:

mon grand âge et l'état de mon cerveau ( de blonde qui plus est.... ) explique ma confusion............

Roo mais non! ! !

D'ailleurs j'aurais du dire d"ex blonde...mais on garde toujours ses neurones d'origine...même si on change de couleur

clauclau a écrit:

D'ailleurs j'aurais du dire d"ex blonde...mais on garde toujours ses neurones d'origine...même si on change de couleur

Je viens juste de terminer ce roman. J'ai adoré! J'ai mis un petit peu de temps à me mettre dedans, mais, ensuite... je l'ai littéralement dévoré!
j'ai beaucoup aimé le personnage de Sara, son histoire, ses relations et tout ce qui s'en suit. Par contre, quelque chose me genait dans le comportement de Kate, seulement, je ne saurais pas dire quoi!

D'habitude, je fais partie de la minorité, mais là... ce livre m'a bouleversée. Il y a longtemps que je n'avais pas pleuré en lisant un roman, eh bien, là... Je le recocmande, car les analyses sont fines, la partie historique est bien traitée, les personnages (même si certains ne plaisent pas) sont intéressants...

Je n'ai pas trouvé que l'histoire de Kate était comme un cheveux sur la soupe. Je pense que le lecteur doit connaître Kate en plus de Jack, Sara, Eric, et Dorothy, afin de télescoper leurs histoires et leurs caractères.
Bon, l'histoire de Kate m'a moins emballée que celle des autres... mais c'est souvent comme ça quand je lis un livre se déroulant sur plusieurs générations.

J'ai bien aimé le personnage d'Eric... Je n'ai pas trop compris ceux qui le trouvent superficiel...

Effectivement, Sara et Jack sont agaçants avec la mauvaise foi de l'un et l'intransigeance de l'autre, mais cela accentue leur complexité, et en plus, on comprend un peu pourquoi ils agissent ainsi... enfin, moi. Au final, on les blâme, on les plaint, on a pitié d'eux et on a envie de les secouer.