Phileas Fogg est un homme d’une ponctualité infaillible. Ce Londonien discret et fortuné, a un emploi du temps immuable. On ne lui connaît qu’une occupation, le Reform-Club, et qu’un seul vice, le whist ! Ce portrait aurait pu en décourager plus d’un. Pas Jean Passepartout, son nouveau domestique français : enfin un maître sans histoire. Mais, le jour même où il l’engage, Fogg parie qu’il réalisera le tour du monde en quatre-vingts jours pour prouver la véracité des calculs du Morning Chronicle ! Rendez-vous est pris. Toute l’Angleterre se passionne pour les exploits de ce gentleman. L’inspecteur Fix aussi, mais pour d’autres raisons : vingt mille livres sterling viennent d’être dérobées à la Bank of England et la description du voleur correspond à celle de Phileas Fogg. Mais que ce soit en paquebot, en train, en yacht, en traîneau ou même à dos d’éléphant, notre duo fera tout pour revenir triomphant à Londres !
Tout le monde connait l’histoire : un pari démentiel pour l’époque faire le tour du monde en 80 jours.
Le personnage de Philéas Fogg m’a beaucoup dérouté : il ne laisse paraitre aucune émotion, mais quand je dis aucune c’est aucune. Voilà un exemple de flegmatisme britannique poussé à son extrême. J’ai découvert un personnage aux antipodes de l’image qui en est donné à la fois dans le dessin animé que je regardais étant petite (Rappelez les personnages étaient des animaux : Philéas un lion, Passepartout un chat…) mais aussi du film qui est sorti il y a quelques années où Jacky Chan incarnait l’aventurier (je n’ai jamais compris pourquoi c’était lui qui avait été choisi pour jourer Philéas Fogg, il est tout le contraire du personnage du livre). Je m’attendais à quelqu’un d’un peu plus démonstratif.
En revanche, Passepartout est vraiment comme je l’avais imaginé : totalement dévoué à son maître, franc, direct, courageux.
A chaque étape on en apprend un peu sur les us et coutumes des pays visités.
Le personnage de l’inspecteur Fix, pourtant très antipathique, était intéressant car il évolue. Il n’a pas le même état d’esprit au début qu’à la fin du roman.
En bref, une incursion dans les classiques réussie.