Voilà un livre que je n’aurai peut-être jamais ouvert si je n’avais pas lu autant d’avis positifs sur les blogs ou en librairie.
Philomena (Pip) nage depuis toute petite. L’eau est l’endroit où elle se sent le mieux, où elle oublie tout. Une passion qui va la mener au sommet, peut-être pour échapper à un quotidien familial fait de deuils, dépression, drogue,… Une famille quelque peu absente quand il s’agit de la soutenir et de l’encourager.
Philomena c’est cette fille trop grande, à la fois agaçante et attachante, qui se déplace avec une aisance incroyable dans l’eau depuis son plus jeune âge. Passionnée, dotée d’un caractère fort et de beaucoup d’humour, elle reste néanmoins une adolescente complexée, fragilisée suite aux malheurs auxquels elle a dû faire face. Puis, au sommet de sa gloire, alors qu’elle pulvérise les chronos et décroche 8 médailles d’or aux Jeux Olympiques, elle est brusquement ramenée sur la terre ferme. S’ensuit une longue descente aux enfers. Comment un sportif peut-il se reconstruire après un tel drame ? Une grande leçon de courage, de persévérance, une héroïne attachante qui a parfois une vision très personnelle de la vie, des autres. Et peu importe que vous soyez attirés ou non par la natation. Pour ma part, j’ai été plongée en apnée dans l’univers de cette grande nageuse.
Un premier roman sublime.