Huit dieux règnent sur le monde depuis des millénaires. Quatre d'entre eux transmettront bientôt leurs pouvoirs à leurs successeurs qui sont encore des enfants endormis. On les appelle les Rêveurs. Leur ennemi le plus puissant est le Seigneur des Terres Dévastées, Vlagh, dont l'ambition est de devenir immortel en détruisant la fratrie divine. Il a créé une armée d'êtres hybrides à son image, à la fois insectes, reptiles et humains. Il prépare ses immondes troupes et attend. Il va lancer la plus grande guerre que ce monde ait jamais connue. Mais au-delà des ténèbres qui s'annoncent, l'espoir viendra des enfants-dieux, car leurs aînés ont décidé, contre les lois éternelles qui les gouvernent, de les éveiller avant terme...
Vlagh, le Seigneur de terres Ravagées, et son armée d'êtres hybrides préparent un nouvel assaut contre le royaume paisible de l'un des dieux, Veltan. Mais le jeune rêveur Ashad a vu deux invasions distinctes. Les dieux s'allient aux hommes, une nouvelle fois, pour faire face à l'ennemi, mais il semble qu'un pouvoir plus immense encore prend le contrôle des guerriers. Qui est cet être si puissant qu'il ne peut résister aux dieux ?
Malgré des défaites cuisantes, le seigneur Vlagh, entouré par ses armées de créatures hybrides, cherche toujours à conquérir le royaume de Dhrall. Il a créé de nouveaux soldats : des espions intelligents à l'apparence humaine. Les habitants de Dhrall sont de plus en plus perturbés par l'intrusion de ces agents et ne peuvent même pas se tourner vers les dieux. Ces derniers approchent de leur fin de règne et forment leurs successeurs. A la détresse des habitants de Dhrall vient s'ajouter une nouvelle menace, un ennemi surnaturel qui a évolué dans l'ombre.
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Mes avis
Tome 1J'ai eu beaucoup de mal à dépasser la première moitié - deux tentatives de lecture. C'était ennuyeux, prévisible et j'avais l'impression d'avoir affaire aux personnages des autres cycles sous d'autres noms. j'ai eu moins de mal avec la deuxième moitié du livre. J'ai du faire pas mal d'effort pour ne pas m'appesantir sur les ressemblances et finalement, j'ai fini par me prendre au récit. Les préparatifs de la bataille étaient assez intéressants à vrai dire et les interactions entre les personnages ont commencé à me paraître drôles. Et comme les petites bestioles du Vlagh se sont révélées beaucoup moins stupides que prévu, la première confrontation a été assez mouvementée.
Je termine donc ce premier tome en étant vaguement curieuse de ce qui pourrait se passer dans le tome 2, ce qui est en soi un progrès, vu que j'envisageais pour lui une longue carrière de ramassage de poussière sur mon étagère.
Tome 2Je trouve qu'il y a une nette amélioration dans ce tome par rapport au premier. Les dieux y sont moins présents et l'accent est mis sur les différents chefs qu'ils ont amené pour défendre les Drahlls. J'avoue que je commence à me prendre au jeu. Pas vraiment pour les batailles ou pour le déroulement de l'histoire en elle-même, parce que pour être honnête, à part les monstres et les lieux qui ont changé, on peut pas dire que le reste brille par son originalité. Non, ce qui me plaît, ce sont les personnages. Les traits de caractère de chacun, leurs sarcasmes, leur humour, les piques et autres pitreries ont fait mon bonheur tout du long.
Mais je trouve quand même que ça reste très en deça des autres sagas du couple Eddings.
Tome 3Lourd, lourd, lourd. C'est le seul mot qui me vient en tête. Je n'ai jamais vu autant de répétitions inutiles dans un livre. La moindre avancée ou événement un tant soi peu important était répété au minimum trois fois à travers le point de vue de tel ou tel personnage. Je n'en vois pas l'intérêt quand rien de nouveau ne transparaît d'un personnage à l'autre. Grosso-modo, je trouve que les trois-quart du livre n'est rien d'autre que du bla-bla inutile. La confrontation finale n'a rien de bien extraordinaire non-plus. Bon soit, les bestioles sont un peu plus malignes mais pas suffisamment pour que ce soit intéressant.
Je lirai le quatrième tome dans les semaines à venir, mais ce sera principalement pour me débarasser de ce cycle; ma curiosité a été étouffée dans l'œuf par la déception.