C’est non sans une très grande tristesse, que je viens de quitter une merveilleuse histoire, qui ne manquera pas de me laisser une empreinte si profonde que saura s’y engouffrer l’amertume d’un amour inachevé.
Le roman d’une femme peu commune, possédant un rien un mauvais caractère, sérieuse et cultivée. Elle refuse d’être simplement une femme soumise à la loi des hommes, il y’a deux mille ans. Une femme déjà émancipée !
Lire des ouvrages grecs, connaître la médecine, apprendre sans cesse, fera d’elle une femme révoltée ; mais ne l’était-elle pas déjà puisque son peuple n’avait pour unique raison de vivre que de survivre au malheur et espérer, la venue du « sauveur ».
Myriem était son nom et elle refuse d’être la femme seulement bonne à enfanter, elle aime et refusera de se donner à cet amour au risque de le blesser. Elle ne peut être l’épouse de quiconque car de sa chair viendra la réponse à l’espérance des peuples désolés.
En langue de Rome, Myriem sera Marie…Elle est le courage et la preuve que la force de notre foi et de nos convictions seront à l’origine de notre félicité…