J'ai été un peu surprise au début : je ne m'attendais pas du tout à un style aussi "enfantin"!
Car le narrateur de cette histoire, c'est Momo (et pas Mohamed car appeler quelqu'un Mohamed, c'est comme l'appeler Jesus Christ, tout le monde ris... ceci est tiré du roman mais je n'ai pas relevé la référence...), jeune garçon d'une dizaine d'année, élevée par Madame Rosa, une vielle juive qui a connu Auschwitz, et qui autrefois "se défendait" rue Blondel à Paris a ouvert "une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers" (ou "clandé")
Tout le récit s'articule autour des relations de Momo et Madame Rosa en décrivant leur vie de tous les jours puis l'apprentissage de la vieillesse, de la mort.
Truffé de fautes de grammaire, le style de Momo fait sourire même s'il rend parfois la lecture un peu difficile (il m'a parfois fallu m'y reprendre à plusieurs fois pour savoir ce qu'il veut dire).
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé mais sans que ce roman ne m'émeuve ou me fasse rire particulièrement. Le style, justement, m'a paru un peu lourd à force. L'histoire, pleine de bon sentiment aurait pû être traité autrement. Alors, c'est sûr, maintenant, dès que je lirai un livre au style enfantin (me vient L'autobiographie d'une courgette de Gilles PARIS), je penserai à ce livre... mais sans aller au delà!