petitepom Langue pendue
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| Sujet: Ravage-René Barjavel Ven 7 Oct 2011 - 9:49 | |
| Ravage De René Barjavel Editeur : Editions Gallimard Parution le : 15 Février 2007 « - Vous ne savez pas ce qui est arrivé ? Tous les moteurs d'avions se sont arrêtés hier à la même heure, juste au moment où le courant flanchait partout. Tous ceux qui s'étaient mis en descente pour atterrir sur la terrasse sont tombés comme une grêle. Vous n'avez rien entendu, là-dessous ? Moi, dans mon petit appartement près du garage, c'est bien un miracle si je n'ai pas été aplati. Quand le bus de la ligne 2 est tombé, j'ai sauté au plafond comme une crêpe... Allez donc jeter un coup d'œil dehors, vous verrez le beau travail ! » J’aime les romans catastrophes où la technologie humaine déborde, ce roman en ai une réussite.
Il est très bien construit, une première partie nous décrit le monde vu par Barjavel au milieu de XXI° siècle, l’électricité statique est le moteur des villes nouvelles et des exploitations agricoles ; bien que son imagination soit fertile, il était loin de s’imaginer ce que serait le XXI° siècle et l’Internet, toutefois son monde est une anticipation très probable de l’évolution technologique du XX° siècle.
La deuxième partie est la catastrophe, alors que l’homme ne peut vivre sans ses machines électriques, un phénomène inconnu le détraque, et oblige l’humanité à se suffire à elle-même, nous somme dans la nouvelle ville de Paris quand cela survient, au coté de 2 personnages principaux, François, un jeune étudiant de 22 ans et son ami Blanche qui commençait une carrière de chanteuse. La catastrophe va les réunir, ils vont s’entourer d’amis afin de survivre.
La troisième partie est le voyage de notre petite bande mené par François, vers la Provence où vit la famille de notre héros, le feu et le manque d’eau vont les accompagner durant ce long périple.
L’écriture est belle, même si ce n’est pas le premier livre du genre que je lis, la plume de Barjavel et son imagination sont plaisantes à lire, le coté démodé de la première partie ne m’a aucunement gêné. | |
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