petitepom Langue pendue
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| Sujet: Dans la ville des veuves intrépides-James Cañón Mer 7 Juil 2010 - 9:21 | |
| Dans la ville des veuves intrépides-James Cañón Mariquita, un petit village perdu dans la forêt colombienne, 1992. Des guerilleros enlèvent les hommes et les garçons de plus de 12 ans. Livrées à elles-mêmes, les femmes laissent le village tomber en ruine. Rosalba décide de prendre les choses en main et embauche une institutrice pour éduquer les enfants. D'autres femmes se redressent - Francisca, veuve d'un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert plusieurs millions de pesos sous le plancher de sa maison - pendant que d'autres sombrent - Emilia, 73 ans, ancienne tenancière de bordel, est ruinée par les célibataires frustrées qui ont repris sa maison close! Un premier roman baroque, fantaisiste, foisonnant, généreux, dans une langue poétique, burlesque et inventive. Le titre et la quatrième couverture m’ont donné envie de lire ce livre, pensant qu’il était un concentré d’humour et c’est le cas. Nous sommes la plupart du temps dans ce village de femmes : Mariquita Les hommes ont été amenés par les guérilleros, leurs veuves se voient obligé de prendre la vie du village en main, le seul homme du village est le curé et quelques enfants. Rosalba est la première à prendre une mesure : devenir maire du village et essayé de remettre ce village en état. Mais cela est loin d’être facile surtout si on se base sur les pratiques régi par le Hommes ; elle décide avec d’autres femmes de créer la nouvelle Mariquita , un village où le temps et la vie sociale sont un pur esprit féminin. Ce concept ne manque pas h’humour. Ce récit est aussi entrecoupé de petite histoire, certains sont émouvantes, je pense à l’histoire de Santiago : alors que son compagnon d’enfance rentre au village mourrant, Santiago se remémore leur premier amour de jeunesse. Des petits chapitres se passent à l’extérieur du village et montrent l’atrocité de la guerre qui règne en colombie. Peu à peu, on s’attache à ces femmes qui changent en même temps que leurs villages, il y a de belles histoires sur leurs passés, surtout dans la première moitié du livre. La seconde partie est plus centrée sur leurs décisions, un peu fantasques, de changer leur façon de vivre et réorganiser la vie sociale de leur village. Une histoire agréable à lire et à sourire. | |
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