petitepom Langue pendue
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| Sujet: Accabadora-Michela Murgia Dim 4 Mar 2012 - 12:04 | |
| AccabadoraDe Michela Murgia Editeur : Seuil Parution le : 18 Août 2011 Dans un petit village sarde des années cinquante, la vieille couturière, Tzia Bonaria, décide d’accueillir chez elle Maria, quatrième fille d’une veuve d’humbles origines. Ce sera sa " fille d’âme ", à laquelle elle va apprendre son métier, offrir un avenir, tout en l’obligeant à s’appliquer à l’école, ce qui n’est guère courant pour une fille à l’époque. Maria grandit donc entourée de soins et de tendresse ; mais certains aspects de la vie de la couturière la troublent, en particulier ses mystérieuses absences nocturnes. En réalité, Maria est la seule du village à ignorer la fonction de Tzia Bonaria, qui consiste à abréger la vie des mourants. La découverte de ce secret ne sera pas sans conséquence et il faudra bien des années pour que la fille d’âme arrive enfin à pardonner à sa mère adoptive. Dans une langue à la fois poétique et essentielle, Michela Murgia décrit merveilleusement les plis et replis les plus intimes du rapport très singulier qui unit la vieille Tzia Bonaria et la jeune Maria, dans une Sardaigne archaïque, aux us et coutumes fascinants. Ce livre vite lu, se passe en Sardaigne, nous sommes dans les années 50, la modernité na pas encore envahit ce coin d’Italie. Dans cette campagne où la vie finit chez soi, on a parfois recours à l’Accabadora.
Au départ, on assiste à l’adoption d’un petite fille, donnée par sa mère à Tzia Bonaria ; la petite est heureuse auprès de cette couturière ; mais en grandissant, elle devient curieuse ; elle aimerait savoir ce qu’elle va faire la nuit. Quand elle va le découvrir, sa réaction va être le rejet, la foi Chrétienne dans laquelle vit l’Italie, ne peux accepter cette pratique, mais face à la souffrance, des choix pénibles sont parfois nécessaire.
Je ne dévoilerais rien, car découvrir qui est l’Accabadora fait tout le charme du livre, je recommande à celle qui veulent le savoir de ne pas lire la 4° couverture, pour ne rien deviner et accentuer le plaisir de cette lecture. | |
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