« Je suis venu vous dire que vous allez mourir…
Signé : Le Maestro »
Cette inscription tracée en lettres de sang sur le mur de son salon bouleverse Harold Irving, un écrivain dont la vie part en lambeaux. Un Maestro qui semble le connaître mieux qu'il ne se connaît lui même et qui le piège dans sa toile machiavélique. Comment échapper à un serial killer qui a tout planifié, tout anticipé et qui semble avoir les moyens de tout faire sauter ?
Alors que les morts s'accumulent, tous horriblement torturés, Dexter Gordon, un agent du FBI et Franny Chopman, un médecin légiste, pris tous deux dans le même inexorable maelström où se débat Harold, vont tenter de s'unir, au risque de se détruire.
Pour mettre fin à ces meurtres et sauver leur peau, Harold et ses compagnons iront-ils jusqu'à exhumer les terribles secrets de leur passé ?
Tout va très vite dans ce roman. Peut être trop à certains moments. Un fou décide de réunir trois personnes pour tenter de découvrir pourquoi il fait tout ça. Quel est leur point commun ? Très vite le mobile nous entraine dans le passé de l'un d'entre eux, puis dans le passé d'un deuxième. Puis tout s'enchaine. Il est très difficile de résister à cette avalanche de rebondissements, d'informations, d'indices.
Pendant toute la lecture, j'ai quand eu un léger sentiment de malaise. La cruauté du Maestro n'a d'égal que sa folie. Tout ce qu'il fait subir a ses victimes est impitoyable, la violence est parfois gratuite parfois compréhensible.
Mais on ne ressort pas indifférent de ce livre.