Ma première réflexion quand j’ai commencé cette lecture a été : « mais quelle boucherie !! ». Rien ne nous ait épargné, les petits détails sont là et bien là. Pour les plus sensibles, mieux vaut lire ce livre en dehors des repas.
Au-delà de ces détails sanguinolents, l’auteur nous emmène dans le folie du tueur et se pose des questions sur la quête de l’être humain sur son identité psychique mais aussi sexuelle ? qu’est-ce qui fait que l’on se sente hétéro ou homo ?
A certains moments, le tueur m’en a rappelé un autre : Kurtz (trilogie de Nathalie Hug et Jérôme Camut) : même folie, même croyance dans ce qu’il fait. Les ressemblances s’arrêtent là car ils ont chacun des spécificités.
L’intrigue en elle-même est bien menée ; j’avais des soupçons sur un certain personnage mais je me suis faite baladée. Les chapitres sont courts et font que le lecteur tourne les pages malgré tout.
En revanche la fin m’a laissée pantoise : comme on dit la boucle est bouclée. Mais il reste malgré tout une sensation bizarre comme quoi rien n’est réellement fini.