Le dictateur et le hamac - D. Pennac

Citation :

Ça commence par l'histoire de Manuel Pereira da Ponte Martins, président dictateur agoraphobe en Amérique latine, dans un pays où la capitale s'appellerait Teresina. Un président qui a pris les rênes du pouvoir en tuant net et de sang-froid son prédécesseur, "par intuition, comme ça, parce que c'était son rêve d'enfant silencieux". Agoraphobe depuis le jour où une sorcière lui a prédit sa mort par le lynchage du peuple. La seule manière de s'en sortir (c'est bien une idée de dictateur !) est d'embaucher un sosie. Voilà donc le président Pereira recrutant un double, l'éduquant, le formant aux fonctions politiques. Une copie conforme qui a un intérêt, celui de laisser libre cours à sa passion : le voyage. Mais si un train peut en cacher un autre, un sosie peut aussi trouver son double ! A fortiori quand la fonction devient lassante ! À l'insu de "l'original" se succèderont plusieurs Pereira, aux destins différents, tragi-comiques, et racontés par un narrateur (double de l'auteur) omniprésent, mêlant les récits avec ses propres pérégrinations à travers le Brésil, de Brasilia à Fortaleza. Quittant la saga Malaussène, Daniel Pennac livre ici une fable, politique et philosophique. Le Dictateur et le Hamac, construit à la manière d'un labyrinthe, d'où surgissent Chaplin et Labiche, est un jeu à la fois loufoque et littéraire, et une réflexion sur la démocratie. Assurément, Pennac surprendra plus d'un lecteur.

En effet, Pennac est surprenant. Je me réjouissais de retrouver l'auteur de la saga des Mallaussène dont je suis fan... et pas du tout. Rien à voir.
Du coup, il m'a fallu qq pages pour entrer dans cette histoire. Pennac change de registre, même si on reconnait son style bien particulier. C'est déconcertant mais pas désagréable

j'avais trouvé en effet que Pennac ne s'était pas fatigué pour ce roman! rien à voir avec la série Malaussène !

Effectivement, déconcertant.... mais ce livre m'a donnée envie de revoir "Le dictateur"...toujours intéressant!

ah? je connaissais aps ce livre.

moi, j'ai adoré !! Passé effectivement les quelques 1eres pages où je me suis demandé ce qu'il nous avait pondu là, je me suis laissé embarqué dans ce délire , et moi aussi j'ai eu envie de me revoir Charlot !!
Rien à voir peut-être avec les Malaussène (que j'ai adoré) , sauf sans doute cette façon de parler des choses d'aujourd'hui, la démocratie justement, avec des mots et d'un façon inhabituels !!
Surprenant mais pas "facile" ni baclé, avec la poésie en plus !!

Hélène a écrit:

moi, j'ai adoré !! Passé effectivement les quelques 1eres pages où je me suis demandé ce qu'il nous avait pondu là, je me suis laissé embarqué dans ce délire , et moi aussi j'ai eu envie de me revoir Charlot !!
Rien à voir peut-être avec les Malaussène (que j'ai adoré) , sauf sans doute cette façon de parler des choses d'aujourd'hui, la démocratie justement, avec des mots et d'un façon inhabituels !!
Surprenant mais pas "facile" ni baclé, avec la poésie en plus !!

Je me retrouve très bien dans cette "critique" sans avoir pu l'exprimer aussi clairement!!!

C'est exactement ça !
Déconcertant après la série des Malaussène (je suis en manque, d'ailleurs, suis-je la seule ?), mais on se laisse vite emporter...

Ça commence par l'histoire de Manuel Pereira da Ponte Martins, président dictateur agoraphobe en Amérique latine, dans un pays où la capitale s'appellerait Teresina. Un président qui a pris les rênes du pouvoir en tuant net et de sang-froid son prédécesseur, "par intuition, comme ça, parce que c'était son rêve d'enfant silencieux". Agoraphobe depuis le jour où une sorcière lui a prédit sa mort par le lynchage du peuple. La seule manière de s'en sortir (c'est bien une idée de dictateur !) est d'embaucher un sosie. Voilà donc le président Pereira recrutant un double, l'éduquant, le formant aux fonctions politiques. Une copie conforme qui a un intérêt, celui de laisser libre cours à sa passion : le voyage. Mais si un train peut en cacher un autre, un sosie peut aussi trouver son double ! A fortiori quand la fonction devient lassante ! À l'insu de "l'original" se succèderont plusieurs Pereira, aux destins différents, tragi-comiques, et racontés par un narrateur (double de l'auteur) omniprésent, mêlant les récits avec ses propres pérégrinations à travers le Brésil, de Brasilia à Fortaleza. Quittant la saga Malaussène, Daniel Pennac livre ici une fable, politique et philosophique. Le Dictateur et le Hamac, construit à la manière d'un labyrinthe, d'où surgissent Chaplin et Labiche, est un jeu à la fois loufoque et littéraire, et une réflexion sur la démocratie. Assurément, Pennac surprendra plus d'un lecteur. --Céline Darner --Ce texte fait référence à l'édition Broché .






Voila j'adore Pennac et j'ai lu toute sa série des Malaussène, idem pour "Comme un roman" que j'ai trouvé fabuleux (ou comment donner l'envie de lire aux jeunes -et moins jeunes- enfants)

Du coup j'ai acheté le dictateur et le hamac sans meme me poser de question et la, deception. J'ai eu du mal a le lire, je me suis forcée a le finir bref j'ai pas aimé. j'ai trouvé ce livre pédant et prétentieux dans son style comme dans ses références. Je me suis souvenue qu'un pote, prof de francais au lycée, n'aimait pas le style Pennac qu'il m'avait decrit comme prtétentieux . A ce sujet je n'ai jamais été d'accord avec lui...sauf pour ce livre en particulier...

Je continuerais sans doute a lire Pennac et "j'oublierais" ce livre dans sa "biblio"

C'est le seul Pennac que j'ai lu, mais contrairement à toi, j'ai adoré ce livre!!

Il est d'ailleurs possible que les raisons pour lesquelles j'ai aimé ce livre soit exactement les mêmes que celles pour lesquelles tu ne l'as pas aimé.

Merci Phooka !

D'autres avis sur ce livre?

Lisa a écrit:

C'est le seul Pennac que j'ai lu, mais contrairement à toi, j'ai adoré ce livre!!

Il est d'ailleurs possible que les raisons pour lesquelles j'ai aimé ce livre soit exactement les mêmes que celles pour lesquelles tu ne l'as pas aimé.

possible aussi que quelquechose m'a échappé dans ce roman!

Voilà, j'ai fusionné le sujet avec le topic déjà existant...

personnellement, j'avais adoré Comme un roman, et j'ai été énormement déçu par celui-là.
je ne suis même pas allé jusqu'au bout!