Viol, une histoire d'amour-Joyce Carol Oates

Viol, une histoire d'amour-Joyce Carol Oates

4 juillet : feu d'artifice à Niagara Falls. En rentrant chez elles après la fête, Tina et sa fille ont la mauvaise idée de passer par le parc. Elles croisent des jeunes défoncés qui violent Tina et la laissent pour morte dans un hangar à bateaux. Très vite, la ville la condamne : ne serait-elle pas trop jolie pour être honnête ?

J’ai déjà lu cette auteur, j’aime l’atmosphère noire qui règne dans ses histoires avec un préférence pour ses romans courts. « Les chutes », seul long roman que j’ai lu, traite de plusieurs sujets dans un seul récit et cela finit par devenir fastidieux.

Mais ce roman, à la fois court et dense, est à ce jour mon préféré, je l’ai dévoré. L’affaire nous est dévoilé à travers les personnages propres de la victime, chacun à leur tour. La victime, Tina, puis sa fille Bethie, le flic Dromoor, son ami, Casey, chacun vit cette affaire dans la peur, la souffrance ou l’esprit de vengeance. Et derrière monte une sombre rumeur : « Tina est une belle femme aguicheuse, elle l’a bien cherché… », et fait basculer la ville en deux clans. Mais un justicier sera faire changer le cour des choses et l’opinion des gens….

Suite au cauchemar d'un viol collectif, on assiste l'abjection, la dénégation et la dépravation entière de la personne meurtrie ; à la manipulation, et la déchéance du système judiciaire. Ce livre ne laisse pas indifférent accompagnant le lecteur d’un malaise permanent ; Une réussite digne de J.C. Oates.

C'est un auteur que j'aime beaucoup, mais contrairement à toi je ne l'apprécie que dans ses oeuvres complexes et denses.

Le thème du viol et du regard des auteurs, elle l'ai déjà traité dans " nous étions les Mullwaney " qui est lui aussi, un roman touffu, compliqué et que j'ai beaucoup aimé.

Ce n'est pas un thème qui m'attire spécialement, mais si j'en ai l'occasion je lirai peut être ce roman dont je n'ai pas encore entendu parler.

Donc, c'est bien d'avoir attiré notre attention sur ce livre.

et moi, je vais me pencher sur "nous étions les Mullwaney"