La Horde du Contrevent de Alain Damasio

Citation :

Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu'un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s'y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d'eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu'en Extrême-Aval ait été formé un bloc d'élite d'une vingtaine d'enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueules, leur vie durant, le vent jusqu'à sa source, à ce jour jamais atteinte : l'Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m'appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l'éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l'azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l'ultime.

Mon avis
Un livre tout simplement époustouflant. Chacun leur tour, les 23 personnages vont nous racontés l'histoire de la trente-quatrième horde, chacun avec son caractère, son style et surtout sa vision du monde. Ce changement entre chaque personnage est tout bonnement impressionnant.

On est dès le début véritablement jeté dans ce monde sans pitié. Et on le découvre peu à peu, en compagnie de cette horde, qui suit une quête entamer depuis huit siècle.

Tu donnes envie de découvrir le bouquin

Oui, je dois dire que j'ai vraiment aimé. Bien que cela soit un livre dur et triste, on reste estomaqué à la fin. Il y a des passages grandiose ou on vois toutes la maitrise de la langue de la part de Damasio.

C'est un livre très spécial en tous cas.

Je ne vous en dis pas plus, je vous le conseil

Il est très difficile de rentrer dans ce livre, les 100 dernières pages( non,non, je ne me suis pas trompée, la numérotation des pages est inversée) sont incompréhensibles, puis peu à peu on fait partie de la Horde, on connaît chaque personnage, leurs rôles et leurs personnalités, cette dernière est d’autant plus détaillé car chaque paragraphe commence par un symbole qui identifie le personnage qui va raconter : un roman à plusieurs voix, chacun avec son style.

La lecture de ce roman est exigeante, demande beaucoup de concentration et l’acceptation de lire des passages confus où je n’ai pu tout suivre et comprendre, c’est un peu agaçant. C’est un livre qui plonge le lecteur dans un univers inconnu et qui lutte avec la Horde contre les vents en espérant gagner du temps et trouver son origine.

Je comprends que ce livre a eu le prix de l’imaginaire, car il est original et innovant ; toutefois, il est très difficile à démarrer, je n’ai pas cru arriver au bout. Mais face aux avis si positifs de ceux qui ont finis le livre, je me suis forcée ; et passé les 200 dernières pages, c’est devenu facile, j’ai peu à peu tout compris, il reste des moments un peu confus mais mon imagination les exploite très bien. A partir de là, je ne peux plus quitter la Horde, impatiente de continuer l’aventure. Puis peu à peu cette lecture entrecoupé de moments pas très clairs est décourageantes ; même si d’autres moments sont existants et innovants, la fin de ce roman m’a semblé longue à arriver.

Je suis mitigé par ce roman de SF, les longueurs et le manque de compréhension de certains passages ont coupé ma motivation . Pour moi, c’est un Sf moyen, j’ai lu mieux dans ce genre de SF.

Ce livre est l'un de mes coups de coeur de 2009.
La narration à la première personne rend le récit particulièrement intense. On vit ce que vit les personnages, on est aux premières loges pas à pas, jour après jour, mètre après mètre et souffle après souffle. L'effort de mémoire à fournir pour passer incessamment d'un personnage à l'autre est dérisoire en comparaison de l'élan, de l'impression de mouvement perpétuel que cette technique donne au récit.
Chacun d'eux est magnifique, chacun à leur manière, qu'on les aime ou qu'on ne les aime pas. Pas un moment où je me sois ennuyée, pas une page que je n'ai tourné avec plaisir, pas une ligne que j'ai lu sans intérêt.
Mais c'est également l'un des livres les plus ardus à lire que j'ai pu rencontrer.
C'est trop riche, trop dense, trop complet et trop complexe pour être assimilé en une seule lecture. Ce qui n'est pas vraiment une critique en soi, parce que j'ai bien l'intention de le relire.
La fin quant à elle... est pratiquement telle que je me l'imaginais. Je voulais pourtant éviter d'extrapoler pour avoir la surprise, mais au fil des chapitres, des indices, on la voit se profiler de loin.
Je comprends pourquoi tous les avis que j'ai lus avant de moi-même le lire témoignent de la difficulté à décrire le roman et les sentiments qu'il évoque. C'est tout simplement trop énorme à mon sens pour tenir en quelques mots.