Bien le bonsoir à tous et à toutes!
Je suis fraîchement inscrite sur ce forum et, étant en période d'examens, je n'ai pas encore eu le temps de visiter l'entièreté et de voir les styles de sujets que l'on développe dans cette partie.
Je suis Belge et je suis actuellement des études de régendant en Français et Morale (ça veut dire que je vais être professeur de français et de morale philosophique, éthique, etc. pour les 12 / 15 ans).
J'ai dû réaliser dernièrement un travail de réflexion sur un sujet récurent de mes dernières lectures jeunesse. Le thème en est le rapport entre l'école et la famille dans ces romans.
Pour étaier mes arguments, j'ai choisi de lire les livres suivants :
- « Nuit d’encre pour Farah » de Malika Madi.
Cette écrivaine d’origine algérienne est née dans la région du centre, et ce livre est son premier ouvrage. Elle parcourt souvent les écoles de la communauté française pour exposer ses idées sur les adolescents, sur sa culture musulmane et sur le statut d’immigré maghrébin en Belgique. L’ayant moi-même rencontrée, j’ajouterai que c’est une personne très chaleureuse et très ouverte aux questions et aux suggestions des jeunes.
- « Le gône de Châaba » d’Azouz Begag.
Il s’agit ici d’un roman autobiographique. Azouz Begag est un immigré Algérien installé à Lyon. A l’heure actuelle, il est Chevalier de l’ordre national du Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur. Il est également membre du Conseil économique, culturel et social.
- « Ah ! La famille » de Moka.
- « Ma vengeance sera terrible » de Moka
Moka est en réalité Elvire Murail, sœur de Marie-Aude Murail. Elle écrit beaucoup de romans pour la jeunesse, sur des thèmes relativement sombres. Meurtres, sorcières, nuit noire, sont des mots qui collent à son œuvre. Comme Malika Madi, elle parcourt les écoles de France pour un contact avec ses jeunes lecteurs. Elle est diplômée de l’Université de Cambridge, en Angleterre.
- « Baby-sitter blues » de Marie-Aude Murail
C’est la sœur aînée de Moka. Elle écrit aussi des romans pour les jeunes qui ont souvent été récompensés. Elle est, comme Azouz Begag, Chevalier de la Légion d’Honneur.
- « Il faut sauver Saïd » de Brigitte Smadja
C’est également une immigrée Maghrébine, Tunisienne. Elle a étudié les lettres et a enseigné le français à Paris. Brigitte Smadja rêvait de devenir pilote d'avion et mère supérieure d’un couvent, alors que ses parents étaient juifs. Chacun de ses livres est dédié et se réfère à quelqu’un de son entourage : un de ses élèves, un de ses deux enfants, etc.
Si cela vous intéresse, je publierai mon travail dans de prochains post.
Bonne soirée à tou(te)s!