Je ne sais pas trop pourquoi je me mets à raconter l'épisode de ma vie qui va suivre, peut-être pour faire un peu de publicité au "livre qui sauve".
Un roman que je possède est un bienfaiteur.
Ma mère, alors étudiante et tout à fait charmante, vivait dans un modeste appartement perdu en plein Paris. Un soir, elle se rend comtpe qu'elle a oublié (en parlant à sa concierge, c'est dire le palpitant de la chose) le livre flambant neuf qu'elle venait d'acheter et intitulé "Les sables de Windee", excellente aventure du détective aborigène Napoléon Bonaparte d'Arthur Upfield. Immédiatement, elle redescend le rechercher (logique). A peine avait-elle mis la main dessus que son appartement tout entier s'est embrasé, soufflé par l'explosion au gaz de son voisin du dessous. Sans Bony, je ne serais pas là.
Mais le pouvoir de ce roman magnifique ne s'arrête pas là ! Je le lisais assis dans un parc quand des enfants vinrent jouer près de moi. Je pose le livre et me met à rêvasser. Puis, mû par un sentiment étrange, je décidai de tenter de lire dans le sable de l'allée les empreintes des visiteurs (en cel, j'imitai ce bon Bony). A peine avais-je fait quelques pas qu'une branche s'est détachée et à littéralement fait exploser le banc sur lequel j'étais, quelques instants auparavant, tranquillement assis.
Lisez "Les sables de Windee", vous vivrez plus vieux ! En plus, sincèrement, c'est génial et passionnant ...