Madeleine Chapsal

Pour les amateurs des romans de Madeleine Chapsal, il pourrait être intéressant de lire son autobiographie parue en 2004 (Fayard),
Noces avec la vie.

Elle s'attarde exclusivement à la période de l'Occupation, alors qu'elle avait 16 ans. C'est toute la dualité entre les difficultés relatives aux événements politiques et la construction d'une identité à cet âge vulnérable que Chapsal met en perspective.

Je ne sais vraiment pas où je vais trouver le temps de me «taper» toutes vos suggestions qui sont toutes intéressantes.

je suis une inconditionnelle de Madeleine Chapsal, il faut dire que nous avons sensiblement le même âge et nous sommes passées bien souvent par les mêmes histoires.
Je viens de terminer deux de ses livres : le "certain âge" son dernier livre où elle prend son âge avec philosophie, ce que je m'efforce aussi de faire et "nos enfants si gâtés" le titre se suffit à lui-même et résume bien la situation !
J'ai l'habitude de lire deux livres à la fois, un plus sérieux dans la journée, en ce moment "cloner le Christ ?" et le soir avant de m'endormir un beaucoup plus léger, pour l'instant encore un Madeleine Chapsal "L'amour n'a pas de saison" tout un programme.

Celui ci qui sort en poche me tente bien. Je me souviens avoir vu Madeleine Chapsal sur les plateaux télé pour en parler et elle était tout à fait passionnante :

Citation :

C'est en 1942, à Megève, pendant la guerre, que j'ai rencontré un tout jeune homme : Jean-Jacques Servan-Schreiber, lequel se préparait à rejoindre de Gaulle. Il avait dix-huit ans, moi un peu moins. Coup de foudre ? En tout cas, nous ne nous sommes jamais quittés ni oubliés depuis. Dès la Libération, nous nous marions et partons pour un voyage de noces mouvementé au Brésil. Nous n'avons pas trente ans quand, en 1953, nous créons L'Express. Sept ans plus tard, je demande le divorce pour que l'homme avec lequel je n'ai pas eu d'enfants puisse se remarier. Avec Sabine de Fouquières, il a quatre fils qui deviennent les miens par le coeur. Comme, toute ma vie, je n'ai vécu que pour et par la passion, je n'imaginais pas que l'amour le plus vrai, le plus profond, puisse survivre à tous les bouleversements de l'existence : aux infidélités, à l'éloignement, au silence... Or, aujourd'hui, après bien des déchirements, mais aussi des réussites et des joies, Jean-Jacques et moi nous aimons toujours. Je peux dire : comme au jour de notre mariage. L'amour véritable est intemporel.

Moi je trouve ça vraiment trop à l'eau de rose, impossible de me fair eà son style Harlequinois

Je suis aussi une inconditionnelle de M. Chapsal

j'ai pris note

J'aimais beaucoup M. Chapsal, mais là je suis entrain de lire "La maison de jade" et je crois que malheureusement je vais arrêter ma lecture, car il ne se passe rien, l'écriture est plate et ce n'est que de la narration sans aucun dialogue.

En fait elle raconte sa vie avec son amant et sa rupture.

Melancholia a écrit:
Moi je trouve ça vraiment trop à l'eau de rose, impossible de me fair eà son style Harlequinois

::!
Je suis assez d'accord, quoiqu'un tout petit peu plus nuancée. J'ai passé un bon moment avec certains Chapsal ("Reviens Simone", "L'amour n'a pas de saison"), mais j'ai eu envie de l'étriper à la lecture de certains ("Meurtre en thalasso", "L'embellisseur"), et j'ai trouvé certains autres livres d'elle plats ("L'indivision", "Cet homme est marié", "Une femme heureuse", "Mère et filles").
Vous me demanderez: "Pourquoi en lire autant si tu n'aimes pas?"
Parce que:
1: Je donne toujours plusieurs chances à un auteur.
2: Quand un livre est lu par une lectrice que j'aime bien, je le lis, surtout si c'est dans le cadre de donner une chance à l'auteur.