Citation :
Il s'appelle Jésus. Il exerce la profession d'ouvrier agricole, au fin fond de la campagne normande. Et il a cet étrange pouvoir de tout comprendre, de tout sentir de la vie autour de lui. Rien ne lui est étranger, ni le monde des bêtes, ni les passions des hommes.
Deux crimes. Trois enfants perdus. La belle Epiphanie qui, devant l'injustice, s'exclame que Dieu est sourd. L'argent, le désir, la colère. Il sait tout, Jésus.
Avec ce roman aux péripéties multiples, conjuguant le drame et la truculence, couronné par Interralié 1995, l'auteur de l'Affreux nous entraîne dans une vision poétique et panthéiste de la vie.
Une complicité profonde unit le narrateur à ses gens. Son regard est réchauffé par une bonté aussi naïve que la méchanceté de la vie.
Michel Tournier, Le Monde
La Souille nous rappelle fort opportunément combien l'écriture, laissée à sa dynamique, peut briser les carcans qui paraissent les plus solides. Pour le plaisir de l'imaginaire et des mots.
Jean-Claude Lebrun, L'Humanité
Une insolence idéaliste... Une "écriture" évidente, à cadence rapide.
Jean-Luc Douin, Télérama
Un livre panthéiste, bizarre, drôle et cruel, sauvage et magnifique... Un fabuleux écrivain.
Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur
Ah, l'étrange roman, troublant !... Une belle performance.
François Nourrissier, Le Figaro Magazine