Pour la suite de son livre le rasoir d'Ockham, dés le début Henri Loevenbruck déstabilise le lecteur !!! En effet, le lecteur se voit projeter au cœur de la forêt Amazonienne, dans une cathédrale Gothique ( ?) – Un début haletant dont on ne voit vraiment pas le rapport avec le rasoir d’Ockham, mais ce « Commencement » est tellement hallucinant que l’on se laisse tromper par l’auteur. Puis au fil du livre, tel un cheminot, Loevenbruck nous emmène sur la voie du fameux carnet de Villard Honnecourt, ou ils placent ces personnages (anciens et nouveaux) comme un métronome.
On se laisse transporter par cette nouvelle histoire, que l’on dévore. Loevenbruck n’hésite pas à faire référence à des faits historiques, voire des Mystères historiques qui a nouveau m’ont surpris à consulter Internet pour confirmer et approfondir ces nouvelles connaissances.
Bref, les personnages sont intéressants et travaillés, les lieux inédits, l’intrigue surprenante, et notre Ari Mackenzie toujours aussi attachant même si son caractère de vieux jeune homme s’est affirmé.
On referme le livre en ayant plein d’images dans la tête, et en se disant : Et Pourquoi pas… l’avenir de l’homme c’est peut-être là qu’il faut aller le chercher…
Merci Henri