La délégation norvégienne - Hugo Boris

Je pense me l'acheter aujourd'hui !


" Est-ce l'alcool en carafon, le cuir brun, le mobilier vieux chêne, le feu qui crépite dans la cheminée ? Ce climat anglais où l'on s'assassine en grignotant des scones et en buvant du thé ? Il lui semble que chaque chose est bien à sa place, que chaque personne autour de cette table est un peu trop racée pour être honnête. S'appelle-t-on Ethel Brakefield dans la vie ? Ou Ernst von Sydow ? Ou même Lucas Cranach ? " Un relais de chasse absent de tous les guides spécialisés. Cinq hommes, deux femmes, qui viennent des quatre coins de l'Europe et ne se connaissent pas. Sept chasseurs pris par la neige, qui doivent se défendre du froid, de la faim, de la paranoïa qui les guette. Prisonniers ? D'une île à la rigueur, mais d'une forêt ? Ils le sont pourtant, serrés par les arbres, piégés par la neige. L'un d'eux commence à douter : et s'ils n'étaient pas victimes du hasard, de la malchance ? Au fil des pages, René Derain acquiert la conviction qu'il est condamné, qu'il va mourir. Non pas de froid, de fatigue, de gangrène ; il sera assassiné. Il sent, dans son dos, le souffle d'une intelligence. Il sait qu'ils sont devenus de vulgaires pantins. Et que le piège ne demande qu'à se refermer. Un style vif et moderne, des personnages énigmatiques et ambivalents, La Délégation norvégienne est un roman fantastique au climat lourd et oppressant. Une mise en abyme vertigineuse !

Génial Laura, tu as le chic pour nous dégoter des bouquins bien sympathiques !

oui c'est la fête aujourd'hui !!!

La fête du porte-monnaie ? Tu as gagné au loto ?

Pas encore !

Lu il y a quelques mois et j'ai pas réussi à accrocher, notamment au niveau des personnages...
Par contre, c'est super bien écrit, les descriptions paraissent tellement réelles que je ne pouvais m'empêcher d'avoir froid pendant toute ma lecture...

Ah... mince... bon je verrais bien... de toutes façons le vendeur a pas validé ça me stress !!!

je l'ai entamé hier soir, je n'ai pas encore d'avis, les 1eres pages sont difficiles mais ensuite ça a l'air d'aller, je donnerais mon avis final dès que j'aurais fini !

Je compte sur toi Laura car il me tentait bien celui-là.

je rejoins l'avis de montse c'est bien écrit, j'ai eu du mal aussi à aimer les personnages, et gros gros gros souci je n'ai pas compris la fin !!!!!!!!!!!!!!
en meme temps je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais bon... il manque quelque chose au livre...

Oh là là !

Comme toi Laura, je suis restée très perplexe sur la fin! Mais sinon, je l'ai dévoré (pendant que j'étais en Norvège). D'ailleurs, à y réfléchir, je ne comprends pas bien le titre non plus...

Huis clos Fade et Ennuyant... no comment.

Je regrette amèrement de ne pas avoir suivi l'avis de notre chère Laura, cela m'aurait permis de gagner du temps et de passer à autre chose.

Pour Laura, tu dis ne pas avoir compris la fin... C'est cependant le côté ludique du livre La Fin (ce que revendique l'éditeur). En effet, tu dois te souvenir que les 5 dernières pages du roman ne sont pas découpées et comme ne cessent de l'écrire l'éditeur et l'auteur: c'est normal, il ne s'agit pas d'un défaut de fabrication.
En effet, dans ce huit clos notre acteur principal, pris au piège comme les autres, ne cessent de dire que le livre qu'il détient raconte leur histoire et surtout "comment il va mourir"...
C'est la raison pour laquelle, lorsqu'il quitte le chalet pour s'enfoncer seul dans la forêt, ses amis ne veulent pas découper les pages de la fin de son livre de peur de le tuer. Je cite : "Il vaut peut-être mieux ne pas tourner cette page, d'un geste lent il remise son couteau" -et- "Si nous sommes des personnages, les héros d'un livre, je dois vous avertir: "d'autres" le feront." Et "l'autre", c'est nous le "Lecteur", en coupant les 5 dernières pages l'auteur nous fait "rentrer dans son livre", nous "devenons un élément du roman"! Celui qui "tue" avec son coupe page l'acteur principal. Lorsque les autres le découvrent baignant dans son sang, "ils lèvent les Yeux" et: "Alors qui? qui ?" (bien entendu "Qui" pour celui qui a coupé les pages...) Note 06/20

PS: En quatrième de couverture le journaliste de "Le Monde des livres" écrit "un roman ludique comme un Cluedo" - je peux affirmer qu'il n'a jamais joué au Cluédo ce journaliste pour écrire cela, peut-être a-t-il joué au tir aux Pigeons, mais certainement pas au Cluedo....

Sanglap ! pour ton explication !!! en même temps depuis le temps j'ai un peu oublié le livre !! cependant je suis d'accord le journaliste n'a jamais du tuer le colonel moutarde dans la bibliothèque c'est impossible !

laura a écrit:

Sanglap ! pour ton explication !!! en même temps depuis le temps j'ai un peu oublié le livre !! cependant je suis d'accord le journaliste n'a jamais du tuer le colonel moutarde dans la bibliothèque c'est impossible !

, en effet "impossible" car le journaliste est au tir aux pigeons... Et le colonel a profité du temps passé pour se faire oublier Du vrai Hugo Boris!!

Merci Laura, pour tes avis que je lis avec grand intérêt

A la prochaine