Présentation synthétique de l'éditeur :
En trois livres - le récit de sa vie avec un gang de motards (Hell's Angels), une virée à Las Vegas à la poursuite du Rêve Américain (Las Vegas Parano) et son compte rendu au jour le jour de la réélection de Richard Nixon (Fear and Loathing: On the Campaign Trail '72) - il a donné voix et sens à l'effondrement des idéaux de la jeunesse des années 60. Son influence sur les générations suivantes d'écrivains et de journalistes est colossale.
La P'tite Artica :
La présentation éditeur est trop longue, je ne vous l'ai donc pas toute mise ! (rires).
J'ai découvert Hunter S. Thompson à travers ce livre et deux mots s'imposent : fascinant et déjanté !
Ce type-là est, aux States et ailleurs, un mythe, une légende vivante avant de devenir une légende morte après avoir négligemment enfoncé un calibre dans sa bouche ...
Saturé d'alcool et de drogues, ne respectant aucune règle, se mettant lui-même en scène dans des reportages féroces, épiques et drôlatiques, il inventa le journalisme gonzo qui, dans le langage des bars, désigne le dernier poivrot à rester encore debout au comptoir.
A 9 ans, il attire déjà sur lui l'attention du F.B.I. puis fait toutes sortes de métiers, écrit un livre refusé de partout et qui parle selon lui "de flagellation, de baise et de castagne" ! C'est le journalisme qui le fera triompher avec un article sur les fameux motards Hell's Angels ... qui ne manqueront pas de venir le tabasser pour l'en remercier !
Excentrique, journaliste talentueux, travaillant pour le magazine Rolling Stones, couvrant tous les grands événements, cotoyant les grands de ce monde, arrosant les gens avec un extincteur, braillant dans un mégaphone (et oui, on sait qui Michael Y. a copié !!), il devient une célébrité dont les costumes sont même reproduits pour Halloween ! A la fin, la drogue lui attaque le cerveau et il dédicace à coups de carabine, d'une balle de 45, ses volumes.
Et puis, réduit à se déplacer en fauteuil roulant, après avoir tant écrit sur le grand rêve américain, il décide de mettre fin au sien.
Johnny Deep respectera ses dernières volontés en payant la facture de son enterrement ou, conformément aux souhaits du défunt, on dispersa ses cendres à coups de canon ...