.. Journal d'un lycéen misanthrope
Présentation de l’éditeur :Artus Général est lycéen et il n'aime pas le monde dans lequel il vit. Ses camarades bien pensants, ses professeurs incompétents, sa famille trop banale, personne n'échappe à sa critique acérée, si ce n'est bien entendu lui-même. Le jeune homme asocial veut être une légende jaillissant tel le phénix sur les ruines de l’époque, le grand rédempteur du vide ambiant et de l’insupportable bêtise ambiante. Une touche de douceur entre pourtant dans sa vie le jour où Lola s'assoit à côté de lui en classe. Il tombe rapidement sous le charme de cette jolie brune évanescente et sort avec elle. Mais malgré une douce euphorie qui l'envahit les premiers jours de leur histoire, cette relation ne l'empêche pas de retomber dans ses travers : il n'arrive pas à se défaire de la haine qu'il ressent au plus profond de lui-même pour les adolescents qui l'entourent.
Son regard impitoyable, sous la plume pince-sans-rire de l’auteur, se transforme peu à peu en pathétique envie de meurtre. Plusieurs évènements vont le décider à passer à l'acte et le pousser à organiser un massacre dans son lycée, à l'image de ceux dont il a entendu parler aux Etats-Unis. Son plan doit lui permettre de prendre sa revanche sur ses camarades, de passer au journal de 20h et de sortir à jamais de l'indifférence. Sauf que, comme tous les plans qu'il élabore, celui-ci va échouer lamentablement. Pour le meilleur et pour le rire.
Je suis étonnée. J'étais persuadée d'avoir posté un message sur ce livre... enfin bref. Je l'ai lu il y a quelques temps et j'avais bien aimé. Mon avis est ici : http://mya.books.over-blog.com/article-encore-un-jour-sans-massacre-theo-diricq-43744399.html
Quelques extraits : "Je déteste le sport, parce que c'est la glorification du vide. Et on voudrait nous faire croire que c'est porteur de valeurs ou même d'une "philosophie", alors que c'est la seule discipline, avec peut-être la guerre, qui réunit des dizaines de milliers de personnes décidant d'être stupides au même moment."
"[...] je prends un soin particulier à ne pas tisser le moindre lien avec les autres, je suis chaque jour tout seul. Je dois me parler à moi-même, ce qui s'avère assez agréable finalement."
"5 décembre : Noël approche. Les décorations sont sorties dans les rues depuis déjà deux semaines. Fin novembre, c'est peut-être un peu précoce, mais si ça peut contribuer à faire oublier aux gens leur envie d'épargner, le plus tôt est le mieux. Et puis tout est bon pour nous faire oublier la morosité de l'hiver, son froid, sa nuit à 5 heures, ses traditionnelles échauffourées en banlieue. Cloïtrés chez eux, les gens seuls envisagent les aspects positifs du suicide et les familles s'engueulent en prévision d'une réconciliation le 24. Tous ces éléments favorables contribuent à donner un aspect de ville fantôme. C'est le seul moment de l'année où j'aime me promener dans la rue."
SORTIE POCHE : 1er Juillet 
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