N'espérez pas vous débarrasser des livres de Umberto Eco

Dans ce livre, Umberto Eco et Jean-Claude Carrière s'entretiennent sur leur passion pour les livres, les défendent contre les nouvelles technologies et font par de leurs collections de livres anciens...

Je mets la couverture et le résumé.



Le gai savoir : rarement l'expression nietschéenne se sera aussi bien
appliquée qu'à ce livre... sur les livres ! Du papyrus au fichier
électronique, nous traversons cinq mille ans d'histoire du livre à
travers une discussion à la fois érudite et humoristique, savante et
subjective, dialectique et anecdotique, curieuse et goûteuse. On y
parcourt les temps et les lieux, les personnes réelles s'y mêlent aux
personnages de fiction, on y fait l'éloge de la bêtise, on y analyse la
passion du collectionneur, les raisons pour lesquelles telle époque
engendre des chefs-d'oeuvre, la manière dont fonctionnent la mémoire et
le classement d'une bibliothèque. On y explique pourquoi " les poules
ont mis un siècle pour apprendre à ne pas traverser la route " ou
comment " notre connaissance du passé est due à des crétins, des
imbéciles ou des adversaires ". Bref, on s'y amuse de la " furia
littéraire " de deux passion-nés qui nous entraînent dans leur folle
farandole dont chaque tour surprend, distrait, enseigne. En ces temps
d'obscurantisme galopant, c'est peut-être le plus bel hommage qui se
puisse imaginer à la culture de l'esprit, et l'antidote le plus
efficace au désenchantement.

Je l'ai reçu pour Noël et je compte bien le lire !
Avec Umberto Eco dont j'admire l'érudition, j'ai eu avec ses romans des hauts (Le nom de la rose) comme des bas (l'ïle d'avant) et des entre-deux (Le pendule de Foucault).
Je n'ai en revanche jamais été déçue par ses essais.

Dans ce livre on dirait que Jean-Claude Carrière parle beaucoup plus qu'Umberto...
Les livres d'Umberto Eco me tentent bien aussi.

Il me tente bien!

Ce livre nous révèle que le cinéaste Jean-Claude Carrière et Umberto Eco sont 2 très grands érudits et de grands amateurs de livres
Quand on lit Jean d'Ormesson ou Umberto Eco on a l'impression de se sentir bête à côté, car ce sont des érudits qui connaissent un tas d'auteurs (inconnus) qu'on est pas censés connaitre, c'est rageant