La légende de nos pères de Sorj ChaladonUn matin, Lupuline Beuzaboc se présente au biographe.
Tescelin, le père de Lupuline, ancien cheminot du Nord de la France, était un Résistant, un partisan de l'Armée des ombres. Dédaigneux des hommages, il n'a raconté sa bravoure qu'à sa fille. Alors, pour ses 85 ans, Lupuline veut offrir à son père les mémoires de son combat. Elle veut ramener son passé glorieux en pleine lumière. Le vieil homme est réticent. Embarrassé. En colère même de tout ce tapage. Et puis il accepte.
Marcel Frémaux va s'atteler à cet ouvrage avec passion. Pierre Frémaux, son père, fut un Résistant. Comme le vieux Beuzaboc, un partisan de l'Armée des ombres, silencieux et dédaigneux des hommages. Mais son père n'a jamais rien raconté. Et il est mort, laissant son fils sans empreinte de lui. En écoutant Beuzaboc, c'est son père que le biographe veut entendre. En retraçant sa route, il espère enfin croiser son chemin. Mais rien ne se passe comme il le pensait. Et plus Beuzaboc raconte, plus le doute s'installe. C'est par une poignée de mains, que le biographe et le vieil homme avaient scellé leur pacte de mémoire. Ensemble, ils franchiront les portes de l'enfer.
Mon avis : J'ai commencé à lire cet auteur avec "Une promesse" que j'avais bien aimé. J'avais trouvé le livre très original, j'ai donc voulu découvrir son nouveau titre "La légende de nos péres". Je dois dire que j'ai été assez déçue ; heureusement que le livre était court car j'aurais eu du mal à le finir.
Je m'attendais à plus d'actions : le livre est lent, mou. La seule chose que j'ai retrouvée dans ces deux livres c'est une ambiance étouffante ajoutée à la lourdeur de l'été et finalement on s'endort.
J'ai apprécié les passages qui parlent des exploits de résistance mais ils sont bien rares et je trouve que ce livre est plutôt une introspection des deux personnages principaux qu'un livre relatant la résistance.
Dommage, je me suis ennuyée.