Les petites fée de New York, de Martin Millar

Idée lecture ! (vous n'arrêtez pas de me tenter, alors je me venge, hihi).



J'ai entendu le titre au vol en zappant à la télé et le titre m'a intriguée, alors suis allée voir sur le Net...Et je dois dire qu'il me dit bien !!!

Le pitch, emprunté à www.musique-culture.com : Quand l’imaginaire prend vie, quand la légèreté des mots donne des ailes au récit, cela donne une histoire semblable à celle qui se raconte au fil des pages du roman de Martin Millar, Les petites fées de New York. D’une rencontre improbable occasionnée par l’existence d’êtres féeriques vont naître une ribambelle de situations rocambolesques. Fantasmagorie, te voici !

Prenons au hasard, car il est prouvé qu’il fait bien les choses, deux fées prénommées Heather McKintosh et Morag McPherson. Laissons-les s’enivrer de bières bien fermentées et de whisky écossais. Ecoutons-les jouer de leurs doigts de fées des airs de garage-punk au violon miniaturisé. Regardons-les se faire expulser de leur clan offusqué par tant de marginalité, et se retrouver dans l’appartement d’un asocial new-yorkais. Jusque-là, rien d’exceptionnel : un banal quotidien au pays de la Féerie.

Et c’est là que le charme millarien opère. A peine le temps de vomir sur la moquette que l’on se voit déjà embarqué au milieu d’une foule de personnages hauts en couleur. Sont nominés : l’abominable Dinnie, la divine Kerry, la déjantée Magenta, feu Johnny Thunders, une troupe de comédiens croupissants ainsi que des fées de toutes nationalités. Mélange détonant donc, digne d’un cocktail Fitzroy. Et chacun, suivant solitairement sa propre quête, va finir par croiser son voisin de palier et tenter de l’aider. Certains, sous des airs de « je t’aime moi non plus », vont même rencontrer l’amour. Florilège d’évènements, de sentiments et de caractères attachants autour des relations humaines et féeriques, toutes trop souvent compliquées.

En arrière-plan de cet ébouriffant conte contemporain, et pas des moindres, une bonne crise sociale made in UK à laquelle viendront s’ajouter une dose de théâtre shakespearien, quelques solos des New York Dolls, une pincée de Xénophon, un alphabet des fleurs, une maladie de Crohn, un début de révolution industrielle en Cornouailles et des violons de toutes les tailles. Avec un sujet aussi riche, on risquerait de vite se perdre. Fort heureusement, Martin Millar se garde de tout débordement et offre un récit unique, à la fois pétillant, drôle et étonnant. A se procurer en librairie, immédiatement !

J'ajoute que la préface est de Neil Gaiman.

Pas mal du tout en effet, c'est tentant !!!

Je ne savais pas que tu en avais fait un post Eli ! Je l'ai acheté aujourd'hui ! Il me fait trop envie !

Comme ça tu pourras me donner ton avis, Mélo ! Je ne l'ai toujours pas lu mais bon, j'ai une LAL d'a peu près 200 bouquins, lol.

Alors Eli, il me disait beaucoup aussi, mais je suis au regret de te décevoir car j'ai capitulé à un peu plus de la moitié.
Flemme de redire ce que j'ai déjà dit, mais si tu cliques ici, tu tomberas sur mon avis.

Melo a écrit:

Alors Eli, il me disait beaucoup aussi, mais je suis au regret de te décevoir car j'ai capitulé à un peu plus de la moitié.
Flemme de redire ce que j'ai déjà dit, mais si tu cliques ici, tu tomberas sur mon avis.

Snif alors, ça m'aurait bien tentée aussi. D'un autre côté, vu la taille de ma PAL, renoncer à la lecture d'un bouquin ne peut pas me faire trop de mal, hum.

Moi je ne renonce pas ! Il reste sur ma LAL

Je le ferais bien tourner aussi, mais je l'ai mis en vente. Remarque, je peux l'enlever.
Si ca te tente Eli, dis le moi !

Ben en fait oui, ça me tente bien...

Ca marche ! Je le mettrai en vente plus tard !

Ah chouette alors ! ma Melo

J'ai été trompée sur la marchandise >< ! On m'avait décrit ça comme un Very Bad Trip façon fées complètement bourrées. Donc petite déception dès les 50 premières pages.

J'ai affronté la suite débarrassée de mes attentes, alors revues à la baisse. Le début m'avait pas mal refroidi. Les personnages humains sont introduits un peu facilement, on se perd entre les 3452 noms de fées (bon, ok, elles ne sont que 7 au début, mais moi je lis dans le tram à 7h30 du matin, montrez de l'indulgence). Bref, ce fut un poil laborieux.

J'ai fini par me prendre au jeu par la suite. Certaines répliques sont bien pensées, les personnages sympathique. Il y a même une petite touche de drame qui allège la farce (ceci n'est pas une recette de cuisine).

Par contre, le coup des fées aux mœurs légères est un peu usé jusqu'à la corde. Quant à certaines scènes comiques, elles paraissent un peu factices. Peut-être trop visuelles ? Je ne sais pas trop ce qui m'avait gênée.

Mon appréciation perso : 12/20, beaucoup de points communs avec "La conjuration des Imbéciles", que je n'avais pas aimé.