Mon avis : Il y avait un moment que j'avais envie de découvrir Jean-Luc Bizien mais je n'en avais jamais eu l'occasion. Quand j'ai vu sur le dernier catalogue de France Loisirs : "L'évangile des ténèbres", j'ai décidé de sauter le pas. L'affaire a été concluante, je me suis régalée du début jusqu'à la fin et je compte bien continuer l'aventure avec cet auteur.
Coréen d'origine, Michaël Wrong, journaliste se porte volontaire pour s'infiltrer anonymement en Corée du Nord mais depuis quelques temps Seth Ballahan son collégue n'a plus de nouvelles, il décide de partir à sa recherche. Accueilli comme simple touriste sous passeport canadien, il attend Suzan son contact membre d'une ONG pour lui donner des nouvelles de Mickaël.
Pendant ce temps en Corée, les militaires courent après le chasseur qui semble vouloir décimer un village entier. Il préléve le foie de toutes ses victimes pour les donner à manger aux enfants des rues de Pyongyang.
Le chasseur est vraiment terrifiant, il n'est jamais nommé et cela renforce le mystére du personnage. Il est violent, il torture, évicére. Adepte du combat rapproché, c'est une machine de guerre sans foi ni loi, il tue inlassablement, élimine tout sur son passage.
Seth est macho, entier et Suzan, cette mystérieuse femme bien intégrée dans ce pays semble avoir beaucoup de mal à l'encadrer.
Un livre qui se déroule à cent à l'heure, les chapitres sont très courts, ce qui donnent un bon rythme à ce thriller haletant qui est d'ailleurs très bien écrit.
On y parle d'endoctrinement mental, de politique, de camps de concentration, de dictature, de surveillance, du conditionnement et la soumission d'un peuple et de la haine que les Coréens portent aux américains : "les suppots de Satan".
C'est la première fois que je lis un thriller avec la Corée en toile de fond et 'j'ai bien aimé.