✭✭✭ En commençant ce livre, je me suis dit : "Aïe, à nouveau un de ces Douglas Kennedy où l'on se perd dans les détails insignifiants.". Car il faut l'avouer, le début de ce roman est lent, très lent, avec une prolifération de détails concernant l'ameublement de la maison du héros, une description détaillée de tous les appareils photos qu'il possède et des pellicules qu'il utilise, la description de sa petite vie étriquée et ennuyeuse en banlieue... C'est tellement bien décrit qu'on s'ennuie presque à la lecture, et le personnage principal, Ben Bradford, est dépeint d'une telle manière qu'il en devient antipathique.
Mais heureusement, dès que le "grain de sable" pour faire dérailler sa vie entre en scène, le rythme s'accélère.
On suit ses réflexions et actes pour mettre en scène sa disparition et couvrir ses arrières. Mais c'est quand même toujours un peu trop "facile" dans l'exécution. Quelques pages plus tard, on le retrouve en fuite, sur la route. Et là aussi, ça s'éternise au possible.
Dans la troisième partie, il met son destin sur les rails et se donne les moyens d'enfin réaliser ses rêves. J'étais curieuse de savoir si son passé, ses erreurs allaient le rattraper et j'ai dévoré cette dernière partie, pour arriver à la fin.... Une fin en gros bémol car un peu trop tirée par les cheveux.
J'ai bien aimé l'idée de départ, d'un homme qui se retrouve en porte-à-faux avec sa propre vie, ses rêves, ses ambitions et qui grâce (ou à cause...) d'un dérapage change de vie. Mais malheureusement, le récit est d'une lenteur incroyable entre 2 moments clés, la fin n'est pas à mon goût. ✭✭✭
Note : 1/3