Je suis mitigée par ce roman. Tout y est beaucoup trop détaillé, à chaque pas de Jim, on nous décrit le décor et les personnages qui l’entourent de manière trop précise et cela plombe le lecture ; un seul chapitre peut raconter la rencontre de sa voisine alors qu’elle vient de frapper à sa porte.
L’histoire met longtemps à démarrer, il faut attendre les premiers interviews de Jim pour que cela devient intéressant ; la Russie avec sa corruption et la peur de l’autorité est très bien décrite ; bien que je n’y sois jamais aller, c’est ainsi que je me représente ce pays. Le sujet : les prisonniers politiques, n’est fait pas partie de ceux qui me passionnent, il m’a été difficile de rentrer dans l’histoire mais l’envie de voir où cela aller entraîner Jim m’a poussé à poursuivre ; le premier chapitre du livre y est aussi pour beaucoup car il montre un épisode très troublant.
Peu à peu, derrière cette histoire de prisonniers, une autre version vient se profiler ; Jim se retrouve au centre d’une magouille malgré lui, il est un pion qu’on manipule ; au fil des pages cela va s’éclaircir et l’histoire devient à ce moment là, plus prenante, les paragraphes descriptifs sont remplacés par des dialogues plus attrayant à lire.
Je mettrais une note moyenne à ce roman car il faut en arriver au milieu du livre pour que ça devienne intéressant et moins rébarbatif à lire.