L’idée d’évoluer dans un milieu Africain-Américain m’a attiré et c’est avec tous les codes que comporte cette communauté, vivant dans un milieu aisés, entourée de blanc qui donne toutes la richesse de ce livre.
Car en plus de l’histoire de meurtre qui le qualifie de policier, c’est avant tout l’histoire de cette communauté noire qui a créé des associations pour se protéger et grandir dans un monde blanc qui les a toujours mis à l’écart. Afin de garder leur prestige auquel ils tiennent, ils utilisent de ruses pour détenir des secrets compromettants.
Julia, le vice doyenne de l’université et Bruce, le gardien ( ex-flic) sont les deux personnes qui séparément mènent leur enquête alors que l’affaire est classée, il découvre qu’une autre affaire vieille de 30 ans, a été elle aussi, impliquant les mêmes personnes.
L’enquête en elle-même tourne en rond, Kellen a laissé des indices que Julia ne comprends pas, c’est parfois agaçant ; dès qu’elle décrypte un message, on espère tellement que ses nouveaux doutes frustre la lecture ; ça avance trop lentement, c’est dommage car l’histoire est intéressante mais il manque un peu de dynamisme à ce récit.
Je me suis toutefois, procuré son précédent roman « Echec et mat »; mais je penserais à me munir d’un crayon et papier, lors de sa lecture car il y a un grand nombre de personnages.
C’est un bon policier mais quelques passages descriptifs sont inutiles, l’enquête est un peu lente et la difficulté que rencontre la communauté noire et sa manière de survivre n’est pas assez développée.