Après L’assomoir lu il y a plusieurs années, je me suis plongée avec plaisir dans mon deuxième roman de Zola.
Dans son roman, Zola nous montre le déclin des petits commerces parisiens face à ce grand magasin qui ne cesse de s’agrandir.
Le Bonheur des Dames réussit en vendant ses produits à des prix sacrifiés. Prix que les autres petits commerçants ne savent pas pratiquer.
Mais Mouret ne se contente pas de baisser ses prix. Il veut faire plus pour attirer la clientèle, pour qu’elle s’y sente bien et qu’ainsi elle achète plus. Il a donc recours à diverses méthodes telles que des catalogues, la publicité dans les rues, la possibilité qu’on les clientes de retourner les marchandises qui ne leur conviennent pas, la diversification des produits proposés, l’installation d’ascenseurs, d’un buffet, de rayons pour les enfants, etc. Bref, Mouret sait ce qu’attend la femme.
Ce roman m’a beaucoup plu, Zola décrit tellement bien le Bonheur des Dames que l’on a envie d’y être, d’y flâner des heures, de pouvoir toucher toutes ces soies et autres produits, mais surtout de les acheter !